Avec son essai paru aux éditions On ne compte pas pour du beurre, l’autrice Sarah Ghelam jette un pavé dans la mare : où sont les personnages d’enfants non blancs dans la littérature jeunesse? On sait que tous les enfants ont besoin de s’identifier aux héros et héroïnes qu’ils ont sous la main pour élargir leurs imaginaires, pourtant, il faut bien reconnaître que les personnages des albums jeunesse sont encore loin de refléter la diversité de notre société. À quand une littérature jeunesse vraiment représentative de tous les enfants et de toutes leurs familles?
En présence d’Elsa Kedadouche, éditrice d’On ne compte pas pour du beurre. Les Missives animeront un coin lecture enfants pour laisser les parents profiter de la rencontre en toute quiétude !


Après s’être aperçue qu’en 116 ans d’existence le Goncourt avait été attribué à 12 femmes et 104 hommes, elle s’est dit que certes, une chambre à soi et un peu d’argent de côté ça pouvait aider à écrire des livres – et que les femmes manquaient souvent des deux – mais qu’il y avait quand même, peut-être, un petit problème de représentation dans les médias. C’est ainsi qu’elle a décidé de participer à Missives, heureuse de partager son enthousiasme pour les autrices qui la font vibrer, aimer, réfléchir et lutter.