Quand la science sent le pipi : Game Ovaire de Lucia Sillig

On commence par un petit test de Rorschach. Que voyez-vous sur ce dessin ?

Un cadeau à mettre sous le sapin, pardi !

Faites œuvre de charité pour celles et ceux qui pensent que c’est pas facile de garer sa voiture avec un cerveau rose ou que la testostérone est l’hormone Saint Graal pour pulvériser les perf’ de compétition sportive. « Game Ovaire : Pour en finir avec les arguments scientifiques et périmés » de Lucia Sillig aux éditions HELVETIQ rappelle que la science n’est toujours pas féministe car elle repose sur des théories forgées dans des siècles dominés par des microscopes masculins. Non, les femmes préhistoriques ne passaient pas leur temps à balayer la grotte ! Elles aussi étaient guerrières et chasseuses, montrent de récentes analyses d’anciennes sépultures. Alors on change de focale et on va découvrir comment nos copines du monde animal font face au harcèlement. On parle des avantages d’une paternité épanouie comme celle des crapauds et des hippocampes, et on s’ouvre à d’autres façons d’envisager la répartition des sexes au-delà du XX et du XY.

Lucia Sillig s’intéresse à la science depuis au moins ses insomnies de petite fille, passées à essayer de comprendre le fonctionnement de l’allumage automatique des lampadaires de sa rue et à réfléchir à la fin de l’infini. Après avoir achevé ses études de physique, elle s’est lancée dans le journalisme scientifique. Elle travaille désormais à la Radio Télévision Suisse. En cheminant dans le monde des sciences, Lucia Sillig n’a pas manqué de constater qu’il manquait de femmes. Mais aussi que les arguments scientifiques pour plus d’égalité sont nombreux. Merci à Lucia Sillig qui nous tient à jour des dernières avancées scientifiques en 24 chroniques pleines d’humour qui nous outillent pour répondre au fatalisme obscurantiste qui ne veut surtout rien changer à l’ordre des choses.